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Le Radiant Baby a été crée à New York, exposé dans le monde entier et pendant deux mois il a été béninois !

 « Keith Haring in Cotonou »

14 novembre 2016 – 7 janvier 2017

Grâce à l’incroyable générosité et à la confiance renouvelée d’Enrico Navarra, qui a prêté à la Fondation Zinsou l’intégralité des œuvres (35 œuvres) de cette exposition, la Fondation Zinsou a célébré Keith Haring, dans tout ce qu’il a de plus joyeux, de plus iconoclaste et de plus universel.

En présentant le travail de cet icône du Pop art à Cotonou, dont l’œuvre joyeuse, colorée, irrévérencieuse, est presque enfantine en apparence, la Fondation Zinsou a souhaité rendre hommage à la philosophie de l’artiste, « L’art pour tous », en ajoutant de nouveaux regards à l’œuvre, en proposant de nouvelles définitions de chaque toile, en gardant l’œuvre vivante dans le regard d’un public qui ne la connaît pas encore mais qui va s’y reconnaître

"Keith Haring in Cotonou" est pensée et construite à partir du journal intime de cet artiste mondialement connu et reconnu.

Ce journal intime devient ici la ligne conductrice, cette ligne commune à toute l’œuvre de Keith Haring, cette ligne qu’il peaufine depuis toujours, cette ligne qui définit le contour de l’œuvre, les personnages, les pleins comme les vides, cette ligne qui relie chaque tableau, chaque espace, chaque propos. La ligne qui est à l’origine de la pureté absolue du Radiant Baby – ou qui se fait sonore pour un ghetto blaster ou un barking dog – est également celle qui dessine les contours des menaces pesant sur la société : nucléaire, perte de l’individualité et de l’identité propre à chacun au profit d’une culture de masse, montée en puissance des machines et ordinateurs qui risquent de prendre le contrôle, sida – maladie que l’on découvre alors à travers les nombreux morts qui jonchent les années 80.

Ainsi accompagné par Keith Haring, le visiteur peut découvrir ses œuvres à travers ses propos et ses réflexions – véritable voyage initiatique – pour mieux appréhender son message pur et intègre qu’il souhaitait avant tout accessible au plus grand nombre  et libre de toute interprétation.

« C’est une chose de voir l’œuvre d’un artiste et de lire des analyses critiques à son sujet ; c’en est une autre d’entendre les propres pensées de l’artiste, ses idées, ses espoirs, ses peurs, ses interrogations et sa philosophie la plus profonde exprimés en ses propres termes »

Shepard Fairey, Journal Keith Haring

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